Au sommaire du numéro 90 de Kadath

Le premier article s’intitule “Le Nil, bâtisseur de Khéops”, et propose une nouvelle théorie pour expliquer ce qui n’a pu encore être vraiment résolu par les égyptologues » comment les Égyptiens s’y sont pris pour transporter et monter les énormes blocs qui composent la Grande Pyramide. L’auteur, Jacques Bouet, reprend et développe l’idée selon laquelle les pierres furent transportées grâce à l’eau du Nil.

L'escalier hydraulique imaginé par Manuel Minguez.

Dans le deuxième article, Demetrio Charalambous tente d’apporter les “preuves de l’existence d’une carte précolombienne de l’Amérique au Portugal”. La découverte par l’auteur d’un portulan anonyme de 1527 montrant les grandes rivières inconnues de l’Amérique l’a amené, au terme d’une étude approfondie d’autres cartes, à penser que tous ces documents étaient issus d’un seul prototype précolombien, à dresser un portrait-robot de ce prototype et à en déterminer l’origine probable, à savoir la Phénicie antique.

Détail de la carte du monde de Nicolo Caveri, vers 1502.

Présenté en exclusivité, l’article de Frank Edge propose une lecture archéoastronomique d’une des figures de la salle des taureaux de Lascaux. De gros points situés à côté du grand auroch rappellent la disposition des étoiles de la constellation des Pléiades. Au terme d’une analyse rigoureuse, l’auteur estime que cette figuration pouvait être utilisée par les hommes de la préhistoire pour prédire et identifier le solstice d’été. L’article est complété par les commentaires critiques de deux collaborateurs de Kadath, Jean-Claude Mahieu et Jean Faucounau.

Le quatrième taureau de Lascaux.

C’est encore Jean Faucounau qui nous entraîne à la découverte du mystère de la langue étrusque. Franc-tireur dans un domaine qui est généralement considéré jalousement comme chasse gardée par les linguistes étruscologues, Jean Faucounau donne ici une nouvelle interprétation de pièces étrusques, et nous initie par la même occasion aux hypothétiques premiers langages de l’humanité, le proto-indoeuropéen et le nostratique.

Sarcophage lycien “de Payama”, IV-Ve siècle avant J.-C.

Dans la deuxième partie de son étude sur le svastika, Jacques Gossart tente de percer l’énigme de l’origine de ce très vieux symbole, et analyse les différents sens que peut revêtir ce cousin éloigné de la simple croix. Dans la dernière partie de son article, l’auteur aborde les interprétations et utilisations du svastika dans le contexte des sciences dites parallèles, de l’occultisme et, bien entendu, du nazisme.

La longue marche du svastika.