Gérard Deuquet en cinq questions

Gérard Deuquet, qu’est-il écrit sur votre carte d’identité ?

Que je suis né le 5 août 1936 en France, à Charleville, et que j’habite en Belgique, à Bruxelles.

De quand date votre passion pour la peinture ?

Toute ma vie a été centrée sur la peinture. Diplômé en 1958 de l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre (Bruxelles, Belgique), j’ai poursuivi une double carrière, comme artiste peintre et en enseignant cette discipline à l’Académie des beaux-arts de Charleroi (Belgique).

Que vient faire Kadath dans votre parcours d’artiste ?

J’ai toujours été fasciné par les mystères de l’archéologie. – Il suffit de jeter un œil sur les compositions présentées dans la Médiathèque du site Kadath pour constater que cette passion est toujours intacte.

Aussi, lorsqu’en 1972, j’ai rencontré Ivan Verheyden à l’occasion d’une de mes expositions, j’ai été aussitôt emballé par le projet de création d’une revue entièrement consacrée aux civilisations disparues. J’en ai établi la conception graphique, inspirée de la célèbre Porte du soleil de Tiahuanaco, et j’ai réalisé la couverture du premier numéro paru en mars 1973 ; une première couverture suivie de beaucoup d’autres puisque l’aventure a finalement duré 40 ans et 107 numéros !

Aujourd’hui, Kadath est passée au «tout électronique ». Comment vous situez-vous dans ce nouveau contexte ?

Cette dématérialisation du support est pour moi une nouvelle source d’inspiration ; le point de départ d’une nouvelle démarche. Plusieurs de mes idées se sont déjà concrétisées, comme une série de visuels sur différents thèmes des civilisations disparues. J’ai d’autres projets en préparation, dans le secret de mon atelier…

À propos de ces visuels justement, sont-ils représentatifs de votre style actuel ?

Ils font totalement partie de mon univers et j’ai beaucoup de plaisir à me promener dans ce dédale du fantastique et de l’onirisme. C’est ce que j’appelle du «Baroque onirique contemporain ».